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Synopsis / Mohamad Malas sur Sabri Mudallal

Synopsis
Cheikh Sabri Mudallah est considéré comme le dernier des maîtres du chant et du tarab dans le monde arabe. Sa notoriété a dépassé sa ville, Alep, et son pays, la Syrie pour couvrir l’ensemble des pays arabes et même toucher certains pays européens où il s’est produit maintes fois et a attiré la curiosité, puis l’intérêt et in fine l’admiration. Le groupe Turâth (Patrimoine) qu’il a constitué est un takht oriental. Il maintient vivantes les conditions nécessaires au chant et à l’exécution arabes telle qu’elles existaient dans leur pureté, leur originalité que ce soit dans les instruments utilisés ou dans les règles musicales. De ce fait, il est considéré comme une référence historique, une somme des grands maîtres qui l’ont précédé.

Réalisateurs : Mohamad Malas, Omar Amiralay, Ossama Mohammed | Photo : Yussef Ben Yussef | Montage : Qais Al Zubeidi | Production : Suedi Film
Abu Dhabi, AMIP, Paris | Année : 1998 | Fichier, Couleur, 52 mn, v.o. arabe s.t.a. sous-titrage électronique français

« Durant les différentes rencontres avec M. Mudallah, il m’est apparu que toute volonté de conservation de l’école musicale d’Alep passe immanquablement par cette mémoire mélodique unique qu’il possède et par sa merveilleuse voix qu’il faut consigner. » M. Malas

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Mohamad Malas sur Sabri Mudallal
CHEIKH SABRI MOUDALLAL (79 and) est considéré comme le dernier des maîtres du chant et du tarab dans le monde arabe.

Sa notoriété a déoassé sa ville (Alep) et son pays (la Syrie) pour couvrir l’ensemble des pays arabes etmêmetoucher certains pays européens où il s’est produit maintes fois et attiréla curiosité, puis l’intérêt etin fine l’admiration.

Son groupe Turâth (Patrimoine) que M. Moudallal a coristitué est un takht oriental. Il maintient engarde vivantes les conditions nécessaires au chant et à l’exécution arabe telle qu’elles existaient dans leur pureté, leur originalité que ce soit dans les instruments utilisés ou dans les règles musicales.
M. Moudallal fait le lien entre le genre musical qu’il pratique et une tonalité esthétique perceptible dans le timbre desa voix et la connaissance profonde du chant arabenon consigné. Ceci en piusde son apport personnel au niveau de l’improvisation, du chant et dela re-création…

Plus tard il ajouta à cette ivresse de la voix un répondant gestuel représenté par la chorégraphie, et qui est dans son essence un dialogue entre l’état d’ivresse et l’expression visuelle de cet état comme dans al-Samâh et al- Mawlawiyya.

M. Moudallal a préservé les règles du chant etde la musique d’Alep qui sont considéréscomme une part importante dans l’histoire dela musique et préexistait à l’école égyptienne, aujourd’hui dominante dans le monde arabe.

Et bien que l’école d’Alepait été fondéesur lesrèglesdu chant religieux basésur l’évocation d’Allah et de son Prophète, elle a dégles et luer a donné des aspects séculiers qui se sont formulés dans les Qudûd et les Muwachchahât.

L’âge avancé de M. Moudallal prouve qu’il est le dernier témoin et la mémoire sensuelle de cette école. Son périple prouve sa volonté de conserver l’esprit et la forme de cette école et de la faire exister dans le chant arabe contemporain.

De ce fait, il est considété comme une référence historique, une somme etun résultat des grands maîtres qui l’ont précédé.

Durant les différentes rencontres avec M. Moudallal, il m’est apparu qui toute volonté de conservation de l’école musicale d’Alep passe immanquablement par cette mémoire mélodique unique qu’il possède et par la merveilleuse voix qu’il possèdeet qu’il faut consiqner.

Mohamad Malas, Damas 1996

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